Vietnam Nord (6)
J84 - Jeudi 29 mars 2018 – Ninh Binh – Tuyet Tinh Coc – Hoa Lu – Ninh Binh
Distance parcourue : 52,77 Km - Moyenne : 9,4 Km/h (distance et moyenne incluent les visites à pieds)
Dénivelé montant : 30 m - Pente montante Maxi : 2 %
Dénivelé descendant : 30 m - Pente descendante maxi : 2 %
Altitude départ : 29 m - Altitude arrivée : 29 m - Altitude Maxi : 29 m
Le compteur est à nouveau illisible. La distance, la vitesse moyenne et les altitudes sont donc celles fournies par Locus (application GPS). Les dénivelés montants et descendants sont ceux indiqués par Bikemap et les pourcentages de pentes sont estimés.
https://www.bikemap.net/fr/r/4351554/#/z13/20.2536701,105.93787/google_roadmap
Je suis encore réveillé un peu avant 7 heures ce matin par des bruits extérieurs. Je réussi à me rendormir et je me lève finalement à l’heure prévue c’est-à-dire à 8 heures. Le ciel est un peu couvert mais la visibilité est bonne et le route est sèche.
Je quitte l’hôtel vers 9h45 au moment où il commence à tomber quelques gouttes. J’achète deux sandwichs pour 20 000 Dongs (10 000 Dongs pièce) et je prends la route de Trang An pour visiter la cité Hao Lu. Je m’arrête sous le porche qui est à la sortie et de Ninh Binh et qui marque l’entrée sur le site bien qu’il soit encore loin. Je peux ainsi manger mon premier sandwich sans craindre une averse. L’averse ne vient pas. Il n’y aura eu finalement que quelques gouttes.
Vers le kilomètre 11 je passe devant un site avec une billetterie. Il y a deux noms pour le site. Le premier « Chua Am Tien » est celui d’un temple bouddhiste et le second « Tuyen Tinh Coc » doit être celui d’un lac. Je regarde rapidement les avis sur Google. Comme souvent il y a des « magnifique » et des « complètement nul ». Cela ne m’aide pas vraiment mais puisque je passe devant et que le billet d’entrée n’est que de 20 000 Dongs (environ 0,73 Euros) je décide de visiter l’endroit. Il y a un parking gratuit en face de la billetterie et on accède au site par un large tunnel en béton qui traverse la montagne. Il y a un autre accès identique depuis la route de Trang An. Le tunnel débouche sur un joli lac entouré par une belle route bétonnée qui passe entre le lac et le pied des falaises qui le ceinturent. Il n’y a que des piétons qui circulent sur la route puisque les véhiculent ne peuvent pas pénétrer sur le site. Les rives du lac sont également bordées de bétons. L’ensemble est plutôt joli mais ce serait probablement encore mieux si la route et les bordures étaient en matériaux plus naturels. Des escaliers conduisent à une pagode et à un point de vue sur le lac. Je fais ensuite le tour du lac. Il y a un autre bâtiment sur le petit côté opposé à la pagode. Il ferme un passage naturel et je ne comprends pas bien pourquoi les aménageurs du site ont fait creuser deux tunnels et construire un bâtiment pour fermer l’accès existant. Il y a un chemin de ronde sur ce mur. D’un côté il offre une vue sur le lac et la pagode et de l’autre sur la vallée de Trang An.
Le site de l’ancienne capitale Hao Lu n’est pas très loin et j’y arrive rapidement. Je suis déjà passé ici avant d’arriver à Ninh Binh et je connais maintenant deux accès qui permettent d’éviter les sollicitations des « propriétaires » de parking. J’arrive donc au site par un petit chemin sympathique qui longe les falaises. Je sais que sur le site il y a aussi un homme qui essaie (et réussit presque toujours) à faire payer le stationnement aux motos et vélos. Je l’ai vu faire lorsque je suis passé ici. Il ne donne pas de ticket, ne surveille rien mais se met bien l’argent dans la poche. Il se tient le plus souvent devant le site gratuit. Comme j’arrive devant l’autre site je pense échapper à son attention. C’est le cas et je stationne mon vélo derrière un panneau à côté des motos des employés du site. Je visite d’abord le site gratuit qui n’est pas très différent de celui pour lequel il faut payer 20 000 Dongs. Il y a des jardins, des bassins, une pagode et un trône entouré d’armoiries.
Je grimpe ensuite des escaliers de pierre qui aboutissent à un lieu de prière très sommaire et sans intérêt pour moi. Heureusement il y a quelques points de vue sur l’ensemble du site à côté des escaliers et en continuant sur des rochers il y encore une vue sur Trang An.
Je visite ensuite le site dont l’entrée est payante et je bénéficie encore involontairement des explications d’un guide francophone. Je ne cherche pas à tout entendre mais je comprends que le porche d’accès au site est très ancien. Il y a aussi une grosse pierre gravée nommée « lit du dragon » qui est ceinturé par une barrière et signalé comme étant un trésor national. Pour accéder à la pagode il faut passer un autre porche. Le passage central devait être la porte réservée aux rois et reines. Il y a encore un trône ou une chaise à porteur entouré d’armoiries. J’ai pris des photos mais pas sous le bon angle. Une jeune femme qui vend des cartes postales et fait des photos m’explique qu’il faut se mettre à un endroit particulier pour faire coïncider les armoiries avec les cinq pitons rocheux qui sont en arrière-plan. Elle me propose de me prendre en photo gratuitement avec mon appareil ou mon téléphone. C’est gentil de sa part et je la remercie mais je n’aime pas trop me faire photographier.
Je prends ensuite la route de Tam Coc pour voir à quoi ressemble la « vallée du soleil ». Certaines personnes disent que c’est un bon endroit pour faire une balade en barque et qu’il y a moins de monde qu’aux embarcadères plus connus (Tam Co et Trang An). En route je passe devant l’embarcadère de Trang An et il n’y a vraiment pas foule. J’hésite un moment mais j’ai déjà fait cette balade et il est un peu tard. De plus le soleil se cache plus souvent qu’hier et sans soleil c’est moins bien. L’avantage de cet embarcadère est qu’on achète un billet pour une personne. Les barques sont ensuite remplies avec d’autres personnes au moment d’embarquer. Je ne suis pas aller voir le prix mais en 2015 c’était 150 000 Dongs par personne. J’ai regardé les prix actuels (mars 2018) à Tam Coc. C’est 120 000 Dongs par personne plus 150 000 Dongs pour le bateau avec au maximum deux personnes par bateau. Pour une personne seule cela fait donc 270 000 Dongs et pour deux personnes 390 000 Dongs (195 000 Dongs par personne).
Je continue ma route jusqu’à Tam Coc en me promenant dans de beaux paysages. L’embarcadère de «Thung Nang » est deux kilomètres après Tam Coc sur la route de la pagode de Jade. En arrivant je suis tout de suite abordé par une femme qui me propose la balade en bateau à 300 000 Dongs. Le soleil est maintenant absent et le départ du site fait plutôt triste. Il y a un chemin bétonné qui suit le début de la rivière. Je le parcours en vélo et je suis de nouveau abordé par une batelière qui propose la balade à 200 000 Dongs (surveillance du vélo comprise). Je veux voir plus loin avant de me décider. Je continue le chemin jusqu’au bout et je ne suis pas vraiment emballé. Il y des travaux d’empierrement des rives sur deux ou trois cents mètres et l’eau est plutôt trouble. La suite de la balade est peut-être bien mais il est déjà 16h15 et c’est un peu tard et le soleil ne se montre toujours pas. Je ne ferai donc pas cette balade aujourd’hui. Je parcours aussi le chemin qui suit la rivière un peu plus longtemps sur l’autre rive. Je double ou croise deux groupes avec guide qui sont à pieds. Les guides semblent choisir des parcours faciles et accessibles à tous car côté beauté j’ai vu vraiment beaucoup mieux ces deux derniers jours.
Ensuite il est temps de reprendre la direction de l’hôtel. Je mange et je fais quelques provisions en route. Cela m’évitera de ressortir ce soir.
Demain c’est un parcours de 95 kilomètres sans difficulté qui devrait m’amener à Hanoi où je prévois de passer les derniers jours du voyage.
J85 - Vendredi 30 mars 2018 – Ninh Binh - Hanoi
Distance parcourue : 100,85 Km - Moyenne : 15,50 Km/h
Dénivelé montant : 10 m - Pente montante Maxi : 2 %
Dénivelé descendant : 20 m - Pente descendante maxi : 2 %
Altitude départ : 29 m - Altitude arrivée : 19 m - Altitude Maxi : 29 m
Le compteur est à nouveau illisible. La distance, la vitesse moyenne et les altitudes sont donc celles fournies par Locus (application GPS). Les dénivelés montants et descendants sont ceux indiqués par Bikemap et les pourcentages de pentes sont estimés.
https://www.bikemap.net/fr/r/4352881/#/z10/20.6475613,105.905445/google_roadmap
C’est le réveil qui me tire du sommeil à 8 heures ce matin. Le ciel est encore couvert mais il ne pleut pas et la route et sèche. Je prends mon temps (petit thé, un petit tour sur Internet etc.). Je rassemble mes affaires qui sont un peu dispersées entre l’armoire et deux tiroirs bien pratiques dans un meuble qui m’a servi de bureau. Lorsque je quitte la chambre il y a un jeune couple qui monte les escaliers. Ils s’arrêtent au cinquième étage. L’hôtelier m’a dit avant-hier que toutes les chambres de l’étage (3 chambres) étaient occupées par des français. Je les salue donc avec un « bonjour ». Ce sont bien de français. Ils sont toulousains. J’ai toujours un peu de mal à comprendre les gens de cette région. Je comprends bien la fille mais le garçon parle vite et avec l’accent. J’arrive quand même à reconstituer la plupart des phrases et je ne le fais pas trop répéter. Ils ne sont pas trop content de l’hôtel car cela fait deux jours que l’électricité est coupée vers 8 heures le matin. Je ne suis pas certain que l’hôtel soit en cause car cela m’est déjà arrivé ailleurs. Ce sont peut-être des coupures pour travaux ou pour délester le réseau. Je ne sais pas exactement et cela ne me pose pas de problème car mes appareils sont chargés à bloc et j’ai une batterie externe qui peut alimenter le téléphone plusieurs jours. De plus avec la carte SIM j’ai Internet malgré l’absence de wifi à cause de la coupure d’électricité. Pour eux c’est différent et hier ils ont dû aller dans un café pour organiser leurs visites dans les environs de Ninh Binh. Cela leur a pris du temps et ils n’ont finalement fait aucune visite de la journée. Ce matin ils ont acheté des billets de train pour descendre cette nuit vers Hué. Pour la journée d’aujourd’hui ils vont louer une moto pour visiter la baie de Ha Long terrestre. C’est bien car c’est très joli et ce serait un peu dommage de passer deux journées à Ninh Binh et de repartir sans avoir rien vu. Ils hésitent entre les balades en barque de Tam Coc et Trang An. Je leur conseille de visiter Trang An puis la pagode de Jade (Bich Dong, c’est à pieds et gratuit) et aussi la colline du dragon à Hang Mua s’il leur reste du temps (il est déjà plus de 10 heures) et si le soleil se montre.
Je les laisse à leurs préparatifs et je descends à la réception. Je paie le prix convenu au départ soit 180 000 Dongs la nuit. L’hôtelier que je trouve très sympathique sort mon vélo et fait un petit tour. Il y a un autre garçon plus jeune qui est aussi très souvent à la réception. Les deux se ressemblent et je suppose qu’ils sont frères. Le deuxième demande (les gens qui demandent sont plutôt rare au Vietnam) pour faire aussi un petit tour. Ensuite ils veulent tous les deux mettre en place les sacoches sur le vélo. Et enfin il faut que je pause avec le vélo en compagnie du plus jeune devant l’enseigne de l’hôtel. Lorsque je prends la route il est 10h30.
Le parcours du jour est sans gros intérêt. Je prends la route de Trang An au début car c’est plus joli et plus calme mais ensuite ce sont des routes très fréquentées et souvent dans des zones urbanisées. C’est un peu monotone mais c’est facile et la moyenne est bonne. Je ne fais pas attention à ma trace préparée ni aux panneaux et j’arrive sur une autoroute interdite aux deux roues. Je suis obligé de faire demi-tour et cela me vaut 5 kilomètres de plus. Je fais la pause déjeuner vers le kilomètre 60 environ.
La circulation devient plus dense à l’approche d’Hanoi et il faut un peu slalomer entre les motos et les voitures qui sont arrêtées ou qui manœuvrent. La fin du parcours se fait donc à vitesse plutôt lente. Ma trace préparée se termine dans la vieille ville. Il y a quelques bouchons et ça n’avance jamais bien vite. Je visite plusieurs hôtels. Le premier propose une chambre avec bacon à 30 USD (environ 660 000 Dongs) ramenée à 450 000 Dongs (environ 16,50 Euros) si je reste quatre nuits. Je ne visite pas la chambre car j’ai besoin d’avoir d’autres prix pour me décider. Beaucoup d’hôtels sont complets et ceux qui ont des chambres libres les proposent à des prix entre 500 et 550 000 Dongs la nuit (environ 20 Euros). Un peu plus loin je trouve un hôtel avec des chambres à 300 000 Dongs. La chambres à ce prix est petite et sans fenêtre. Je préfère chercher encore car il y a beaucoup d’hôtels dans le coin. L’hôtelier ne me lâche pas et il me conduit dans un hôtel voisin. Il y a des chambres avec fenêtre mais sans vue (vue sur le mur voisin à moins d’un mètre) qui sont à 450 000 Dongs la nuit. Le prix descend facilement à 400 000 Dongs si je reste quatre nuits. On finit par se mettre d’accord sur un prix de 1 500 000 Dongs pour les quatre nuits (environ 55 Euros soit moins de 14 Euros la nuit). La chambre n’est pas exceptionnelle mais correcte. Elle est au quatrième étage avec ascenseur. Il y a l’eau chaude, la climatisation et le wifi. Le vélo restera la journée dans la rue attaché avec un antivol qui appartient à l’hôtel. L’hôtelier le rentrera dans la réception à 23 heures.
Je n’ai pas de programme précis pour demain. Il me reste trois jours pleins avant le retour pour visiter Hanoi et faire mes préparatifs de départ. Je pense que demain je vais commencer par les préparatifs de départ (chercher un carton pour le vélo et un sac pour emballer les sacoches) avant de visiter Hanoi.
J86 - Samedi 31 mars 2018 – Hanoi – préparatifs de départ et visite
Je me réveille naturellement vers 8h30 ce matin et je prends le petit déjeuner dans la chambre avec un thé et des viennoiseries.
Ma première occupation du jour sera la recherche des emballages pour protéger mon matériel pour le retour (un carton pour mettre le vélo, de rouleaux de ruban adhésif et un sac pour mettre les sacoches). Je prends donc les dimensions du vélo et des quatre sacoches. J’avais une adresse de magasin de vélos à côté de l’hôtel mais il n’existe plus. Je demande plusieurs fois à des gens s’il y a des magasins de vélos et on m’envoie à chaque fois dans des directions différentes. Je finis par trouver des gens sérieux qui m’indiquent la bonne direction mais pas la distance. Je demande régulièrement et cette fois-ci on m’indique toujours la même direction. La dernière personne à qui je demande est le gardien d’un grand magasin d’électroménager (et aussi télévision, téléphone, ordinateur). Il se déplace pour me montrer l’endroit car c’est la boutique à côté. Il semble surpris de trouver le rideau fermé alors qu’il est environ 11 heures. J’enregistre le point sur le GPS pour le retrouver facilement bien que ce ne soit qu’à deux ou trois cents mètres de l’hôtel. Ensuite je visite le magasin d’électroménager pour voir ce qu’ils vendent et comparer les prix avec ceux pratiqués en France. Il y a tout ce que l’on trouve en France et c’est sensiblement au même prix. Les salaires vietnamiens sont beaucoup plus bas qu’en France (revenu moyen autour de 150 USD) et c’est donc très cher pour les gens du pays.
Lorsque je ressorts le magasin de vélos est ouvert. C’est plus un entrepôt qu’un magasin. Les vélos sont de marque Merida. Je ne dois pas être le premier à venir ici pour acheter un carton car l’homme qui s’occupe du dépôt comprend tout de suite et il affiche le prix sur sa calculatrice. Il vend le carton 100 000 Dongs. C’est un prix correct car nous avions payé 200 000 Dongs le carton dans un petit magasin en 2015. Le carton est de bonne qualité mais il est plus petit que celui que j’ai utilisé pour le trajet aller. Il manque deux ou trois centimètres dans chacune des dimensions mais je vérifie en arrivant à l’hôtel et le vélo peut s’y loger. Je l’enroule pour voir ce que cela donne sur le vélo. Je pense que je peux le transporter jusqu’à l’aéroport (environ 30 kilomètres) attaché à une sacoche ou en travers du porte-bagages sans problème.
Après le repas je fais un tour dans le quartier pour chercher du raban adhésif et un sac plastique pour les sacoches. Je ne trouve pas de sac assez grand pour les sacoches mais je trouve assez vite le ruban adhésif. La boutique qui vend le ruban adhésif a aussi des sacs (type sac de pommes de terre) en plastique. Le prix est de 5 000 Dongs (moins de 0,20 Euro) le sac. Ce n’est pas ce que je voulais mais vu le prix j’en prends deux pour le cas où je ne trouverais rien d’autre.
De retour à l’hôtel je fais une rapide recherche pour voir s’il y a quelque chose de particuliers le week-end dans le secteur. Il y a en effet un marché de nuit à côté du lac Ho Hoan Kiem et des groupes qui se produisent autour du lac. C’est tout près de l’hôtel et je pars dans en direction du lac. Il est encore tôt lorsque j’y arrive et les activités nocturnes n’ont pas encore commencé. Il y a une pagode sur une ile reliée à la rive par un petit pont. L’entrée à la pagode est payante mais l’accès au pont est libre. La pagode n’a pas d’intérêt pour moi et je l’ai déjà vu en 2015. Par contre le cadre est agréable et je fais quelques photos depuis le pont comme beaucoup de monde. Il y a quelques commerces ambulants autour du lac et quelques groupes de musiciens et de chanteurs. Le marché de nuit s’installe très rapidement aussitôt que le jour décline. Il est très grand et occupe les rues Hang Dao et Hang Duong et peut-être encore plus loin du lac mais je ne suis pas allé jusqu’au bout. Les commerçants qui installent leurs étals ont leurs marchandises dans des sacs identiques à celui que je cherche pour emballer mes sacoches. Je demande où se trouvent les commerces qui vendent ce type de sac. Il semble que ce soit dans la rue Hang Ngang mais les magasins sont fermés ce soir à cause du marché.
Je visite le marché où il y a un peu de tout (babioles, vêtements, objets artisanaux, etc..). Il y a aussi des restaurants qui font de la nourriture un peu sophistiquée et des petits étals qui font plus simple mais quand même du typiquement vietnamien. Je fais donc mon diner en plusieurs fois en achetant des petites choses de temps en temps. Tout est bon et je termine par une salade de fruit car le plat précédent était un peu épicé et j’ai besoin de me rafraichir la bouche. Tous les magasins qui vendent des sacs plastiques ne sont pas fermés. Il y en a au moins un d’ouvert. Les sacs qu’il vend sont cette fois-ci un peu grands dans deux dimensions et pas assez épais mais cela devrait quand même convenir. J’achète un sac de 70x70x30 cm avec des sangles qui font le tour et qui servent de poignée de transport avec 70 000 Dongs (environ 2,50 Euros).
Entre 20 heures et 22 heures il y a tellement de monde qu’il est difficile de circuler. Lorsque je rentre à l’hôtel il y a encore beaucoup de groupes qui font des spectacles au bord du lac. Je regarde un moment un prestidigitateur que je trouve très bon. J’essaie de comprendre comment il fait mais je ne vois pas de trucage ni de machinerie caché. Ce doit être uniquement la dextérité. La triche est difficile dans son cas car les spectateurs forment un cercle autour de lui à moins d’un mètre.
Je n’ai encore pas de programme pour demain mais il y a beaucoup d’autres choses à voir à Hanoi et je ferai mon programme demain matin pour cet avant dernier jour au Vietnam.
J87 - Dimanche 01 avril 2018 – Hanoi – musée anthropologique - Hanoi
Distance parcourue : 27,18 Km - Moyenne : 9,9 Km/h
Dénivelé montant : 40 m - Pente montante Maxi : 1 %
Dénivelé descendant : 40 m - Pente descendante maxi : 1 %
Altitude départ : 19 m - Altitude arrivée : 19 m - Altitude Maxi : 19 m
Le compteur est à nouveau illisible. La distance, la vitesse moyenne et les altitudes sont donc celles fournies par Locus (application GPS). Les dénivelés montants et descendants sont ceux indiqués par Bikemap et les pourcentages de pentes sont estimés.
https://www.bikemap.net/fr/r/4355268/#/z13/21.0407808,105.82464/google_roadmap
Je me réveille vers 9h45 ce matin. C’est un peu tard mais je me suis couché vers 2h30 et cela ne fait qu’une nuit de sommeil normale et il me reste encore du temps pour profiter de la journée. Avant de quitter l’hôtel je prépare une trace pour me déplacer en ville sans chercher mon chemin. Je veux partir en vélo aujourd’hui en direction du lac de l’ouest puis continuer jusqu’au mausolée Ho Chi Ninh et la pagode à pilier unique qui est à coté pour terminer par la visite du musée d’anthropogéographie. Avant de partir vers 13 heures je déjeune dans un restaurant à côté de l’hôtel.
La route qui fait le tour du lac Ho Hoa Kiem est interdite à la circulation le dimanche. Enfin presque car il y a des petites voitures et autres véhicules électriques pour enfants qui y circulent. Par contre les vélos ne sont pas autorisés. Il y a des policiers qui surveillent et il faut pousser le vélo. Je quitte donc au plus vite cette route pour prendre la direction du lac de l’ouest. Je ne m’y arrête pas trop car le circuit prévu pour aujourd’hui fait une bonne vingtaine de kilomètres et il faut prévoir au minimum deux heures pour la visite du musée.
J’évite involontairement un détour qui me faisait passer devant le mausolée Ho Chi Minh et je dépasse de deux kilomètres le musée d’anthropogéographie (4 kilomètres de plus avec le retour en arrière). Le prix du ticket d’entrée au musée est de 40 000 Dongs. Il y a un parking surveillé dans l’enceinte du musée (prix du stationnement du vélo = 5 000 Dongs). Le musée est réparti sur deux grands bâtiments qui sont chacun sur deux niveaux. Le premier bâtiment qui est à mon avis le plus intéressant présente les ethnies qui vivent au Vietnam et explique rapidement leur mode de vie, croyances et traditions. Tous les textes explicatifs sont en vietnamiens, anglais et français. Le deuxième bâtiment est plus un musée classique avec une collection d’objets, vêtements etc…
A l’extérieur quelques maison typiques de certaines ethnies ont été construites en taille réelle avec le mobilier, les ustensiles de cuisines, outils de travail etc..
Je quitte le musée lorsqu’il ferme vers 17h30. La nuit ne va pas tarder mais je fais quand même un petit détour pour passer devant le mausolée Ho Chi Minh. Le site est très surveillé et des militaires ou policiers m’interdisent tous les accès en vélo. Je ne sais pas si je peux y entrer à pieds mais je pense que c’est fermé la nuit. Il semble aussi impossible d’accéder à la pagode à pilier unique. Ce n’est pas grave car il n’est plus l’heure de visiter. Le site n’est pas très loin de l’hôtel et j’y reviendrai demain. Je ne pense pas visiter le mausolée Ho Chi Minh mais plutôt les environs (pagode à pilier unique, jardin botanique et peut-être la maison sur pilotis où habitait Ho Chi Minh). Le programme pour la journée de demain est donc déjà fait.
Le hasard me fait diner le soir dans le même restaurant et en même temps qu’un interne en médecine (mon hôtel est en face de l’hôpital où il travaille) qui étudie le français depuis deux ans pour faire une année en France dans le cadre du DFMS/DFMSA https://vn.ambafrance.org/La-cooperation-francaise-au-Vietnam-dans-le-domaine-de-la-sante
Le repas se prolonge dans un café moins bruyant que le restaurant.
J88 - Lundi 02 avril 2018 – Hanoi – Musée ho Chi Minh – Cau Long Bien (Long pont) - Hanoi
Distance parcourue : 20,70 Km - Moyenne : 8,6 Km/h
Dénivelé montant : 30 m - Pente montante Maxi : 2 %
Dénivelé descendant : 30 m - Pente descendante maxi : 2 %
Altitude départ : 19 m - Altitude arrivée : 19 m - Altitude Maxi : 19 m
Le compteur est à nouveau illisible. La distance, la vitesse moyenne et les altitudes sont donc celles fournies par Locus (application GPS). Les dénivelés montants et descendants sont ceux indiqués par Bikemap et les pourcentages de pentes sont estimés.
https://www.bikemap.net/fr/r/4356508/#/z14/21.0375654,105.850875/google_roadmap
Je me réveille encore tard ce matin et je pars visiter Hanoi vers 13h30 après le déjeuner. Je commence par un tour dans les rues spécialisées par profession du vieil Hanoi. La circulation n’est pas très facile en vélo mais c’est encore pire à pieds car les trottoirs sont le plus souvent encombrés et il faut marcher dans la rue.
Je passe ensuite au jardin botanique. Je pensais pouvoir le parcourir en vélo mais ce n’est pas le cas. Il faut laisser le vélo au parking et visiter à pieds. C’est grand et ce que je vois ressemble à un parc arboré. En vélo cela aurait été parfait mais traverser ce parc à pieds me prendra trop de temps et je serai obligé de revenir au point de départ pour récupérer le vélo. Je me contente donc de profiter du cadre et de l’ombre quelques minutes devant la billetterie.
Je continue ensuite dans la direction du musée Ho Chi Minh. Il faut que je cherche un peu car beaucoup d’entrées au site sont barrées. J’en trouve quand même facilement une qui est ouverte. Il y a un parking surveillé pour les deux roues (5 000 Dongs pour le vélo). Le musée est dans un beau parc et il y a aussi quelques pagodes sur le site. Il est fermé les après-midi le lundi et le vendredi. Il n’est donc pas possible de le visiter aujourd’hui mais je n’avais pas l’intention de le faire. Je profite du parc et je visite quelques pagodes. Il y a des offices dans certaines. Les moines qui récitent les prières sont dans une pagode et les fidèles dans une autre où les prières sont retransmises par des haut-parleurs.
En revenant vers le parking je suis interpelé en français par deux hommes âgés qui sont assis sur la bordure d’un bassin. Ils me demandent si je suis français. C’est la deuxième fois que cela m’arrive aujourd’hui. Peut-être que les gens habitués à côtoyer des touristes savent reconnaitre leur nationalité à quelques indices particuliers. La photo des deux hommes est sur le diaporama. L’homme qui est à gauche sur la photo à 87 ans et celui qui est à droite (chemise verte) à 97 ans. Tous les deux parlent parfaitement le français. Le plus âgé parle aussi d’autres langues (anglais, chinois et bien entendu vietnamien). Il récite encore des poèmes français par cœur et dit que le français est sa langue préférée car elle est harmonieuse. Tous les deux ont l’esprit vif et semblent en bonne santé. Le plus âgé a quand même l’ouïe un peu défaillante et il faut parler très fort pour qu’il entende.
Je reprends ensuite le chemin du retour en faisant un détour par le « cau long bien » (long pont). C’est un pont pour le train mais il a des voies pour les deux roues (les véhicules à trois roues y circulent aussi) de part et d’autre de la voie. Il y a aussi des trottoirs pour les piétons et quelques touristes le traverse (c’est indiqué sur les guides touristiques). Le pont fait environ deux kilomètres et lorsque l’on est engagé il faut aller jusqu’au bout et continuer encore environ 500 mètres pour trouver une route qui traverse la voie de chemin de fer et revenir sur l’autre voie. Il y a quelques bouchons de motos dans la direction qui s’éloigne de Hanoi. Le retour dans l’autre sens est plus calme.
Comme hier il fait nuit lorsque je rentre à l’hôtel pour ma dernière nuit au Vietnam. Demain c’est un parcours sans difficulté mais en partie en ville qui me conduira à l’aéroport de Hanoi – Noi Bai. Mon avion décolle à 22h20 (ouverture de l’enregistrement vers 19 heures je pense). Je pense quitter l’hôtel vers 11 heures (c’est l’heure du check out) et prendre la route vers midi après le déjeuner. En comptant trois heures pour le trajet (c’est très large) je disposerai de 4 heures avant l’enregistrement pour emballer mon matériel. C’est beaucoup plus qu’il n’en faut mais je préfère prévoir une bonne marge pour le cas où il y aurait un imprévu.
J89 - Mardi 03 avril 2018 – Hanoi – Noi Bai (aéroport de Hanoi)
Distance parcourue : 33,7 Km - Moyenne : 13,7 Km/h
Dénivelé montant : 30 m - Pente montante Maxi : 2 %
Dénivelé descendant : 40 m - Pente descendante maxi : 2 %
Altitude départ : 19 m - Altitude arrivée : 19 m - Altitude Maxi : 9 m
Le compteur est à nouveau illisible. La distance, la vitesse moyenne et les altitudes sont donc celles fournies par Locus (application GPS). Les dénivelés montants et descendants sont ceux indiqués par Bikemap et les pourcentages de pentes sont estimés.
https://www.bikemap.net/fr/r/4357859/#/z12/21.1236155,105.81347/google_roadmap
Je me réveille vers 8h45 ce matin soit 15 minutes avant l’heure programmée. Après la douche et le thé je me mets au rangement du matériel. Je quitte l’hôtel à 10h45. Je déjeune dans un petit restaurant à côté de l’hôtel et je prends la route de l’aéroport à 11h45. Le vélo est bien chargé mais le chargement est stable. Le carton pour le vélo est en travers du porte bagage et il ne gêne pas du tout. Mon chargement est d’ailleurs ridiculement petit en comparaison de ce que transportent les vietnamiens en moto ou vélo. Cela fait deux jours que je pédale dans Hanoi sans chargement et il me faut quelques centaines de mètres pour retrouver une bonne stabilité.
Mon itinéraire passe par les rues des métiers du vieil Hanoi puis longe le lac de l’ouest. Ensuite il y a un grand pont avec peu de circulation qui amène à une bonne route presque déserte. J’arrive environ 6 ou 7 kilomètres à l’est de l’aéroport. Je n’étais pas allé aussi loin lors de ma recherche de carton. Je vois un magasin de vélo dans la première petite ville. Il a peut-être des cartons de vélo mais finalement ce n’est pas un problème de transporter le carton sur le porte-bagage. Il suffit de l’enrouler pour qu’il soit moins encombrant. Cela l’affaiblit et le déforme un peu mais il garde une bonne rigidité quand même.
J’arrive à l’aéroport deux heures plus tard. J’achète des fruits, une bouteille d’eau et une barquette de riz avec trois nems dans la petite ville de Noi Bai. Cela m’évitera le choc des prix à l’aéroport (surtout en zone de transit).
L’emballage du vélo ne prend pas beaucoup de temps. Pour les sacoches c’est encore plus rapide car il suffit de les mettre dans le grand sac.
Il y a un bâtiment indépendant du bâtiment principal de l’aéroport. Il y a des toilettes dont une très grande avec lavabo pour les handicapés. Comme il n’y a personne je l’utilise pour faire une toilette rapide et me changer.
Il y a des femmes de ménage qui mangent devant lorsque j’en sors. Je leur laisse mes deux cartouches de gaz (une presque vide et l’autre jamais utilisée) ainsi que les quelques sachets de nouilles chinoises qui me restent.
Je suis au niveau arrivée et le niveau départ est deux étages plus haut. Il n’y a par contre pas beaucoup de places assises. Il y en a beaucoup au niveau arrivée mais il y a aussi beaucoup de monde. Je m’installe donc au niveau intermédiaire (le premier étage) où il y a quelques commerces et plus de sièges qu’au niveau départ. Comme il n’y a presque personne je peux m’étaler. Un jeune vietnamien s’installe à côté de moi. Je pense que son intention première était de travailler un peu son anglais. Il n’est pas tombé sur la bonne personne mais nous communiquons quand même. J’ai allumé mon petit PC et je lui montre mon parcours sur la carte Google. Je lui donne aussi une carte de visite avec les adresses des sites de voyage. Il ne m’en reste plus qu’une. J’ai donc imprimé juste le bon nombre.
Lorsque je remonte au niveau départ il y a un groupe de français qui attend l’ouverture de l’enregistrement du vol TK168 (c’est celui que je prends). Ils sont originaires de différentes régions mais ils ont visité le Vietnam ensemble pendant presque deux semaines.
Je n’ai pas de problème à l’enregistrement. Je paie 2 560 000 Dongs pour le vélo. Cela fait 93,60 Euros avec mon change à HCM mais le change actuel Euros/Dongs est plus haut et la conversion est correcte.
Je suis en salle d’embarquement plus de deux heures avant l’heure prévue pour le décollage. J’en profite pour faire les comptes du séjour Nord Vietnam et pour mettre à jour le site. Il ne semble pas y avoir de wifi gratuit ici mais j’ai encore beaucoup de données mobiles qui sont à utiliser avant le 28 mai. Elles seront donc perdues pour moi après le décollage.
J’arriverai à Lyon demain mercredi 4 avril après un premier vol Hanoi – Istanbul de 10 heures et 20 minutes, une escale à Istanbul de 3 heures et 45 minutes puis un deuxième vol de 3 heures et 30 minutes entre Istanbul et Lyon.
J90 - Mercredi 04 avril 2018 – Hanoi – Istanbul – Lyon avec Turkish Airlines
Le vol TK168 entre Hanoi et Istanbul décolle et arrive à l’heure après un vol sans problème et agrémenté par deux repas. Le premier repas est servi environ 1h30 après le décollage et le deuxième 1h45 avant l’atterrissage.
L’aéroport d’Istanbul est très grand mais il n’est pas très fonctionnel. Les numéros de portes pour l’embarquement ne sont affichés qu’environ 2h à 2h30 avant le décollage et il n’y a rien pour s’asseoir à proximité des panneaux d’affichage. Il faut donc soit attendre debout devant le panneau soit trouver un siège là où il y en a et faire régulièrement la navette pour revenir vers les panneaux d’affichage. Avant de m’assoir je vérifie avec d’autres vols le temps qu’il y a entre l’affichage de la porte et le décollage. J’ai au moins une heure à attendre avant de savoir quelle direction prendre pour me rendre au lieu d’embarquement. J’attends donc sagement assis en essayant de m’occuper pour ne pas dormir et je reviens vers le panneau. La porte du vol n’est pas encore affichée mais elle l’est pour un autre vol qui part 5 minutes plus tôt. J’attends donc debout comme beaucoup d’autres personnes. Le numéro s’affiche une bonne dizaine de minutes plus tard et je me dirige vers la porte. L’embarquement du vol précédent n’est pas encore terminé. Il y a quand même des sièges libres mais je reste debout car il y a encore 3h30 de vol en position assise. La plupart des gens qui attendent se lèvent aussitôt que le numéro du vol s’affiche au-dessus de la porte. Je me dirige aussi vers la porte mais l’embarquement ne débute qu’une dizaine de minutes plus tard.
Le vol part et arrive à l’heure. Il y a encore un repas de servi pendant le vol.
Les bagages sont un peu longs à arriver et le vélo vient en dernier sur le tapis des bagages spéciaux.
Comme convenu Jean-Pierre vient me chercher avec ma voiture vers midi. Il pleut et je l’attends à l’intérieur. Il conduit jusqu’à Villefranche où il a préparé le repas pour nous deux. J’avais mangé peu de temps avant mais ce repas est quand même le bienvenu. Merci Jean-Pierre pour la voiture, le déplacement et le repas.
Il me reste encore environ 80 kilomètres pour rentrer chez moi. Ce sera en parti sous la pluie mais maintenant je suis à l’abri dans la voiture. Je fais quelques provisions et le plein de la voiture en route. Je récupère les clés de la maison chez mes voisins Anne Marie et Paul qui l’ont surveillée pendant mon absence. Après une petite heure de bavardage et une bonne bière je rentre chez moi.
Les vacances sont terminées.
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