Laos (4)

J49 - Jeudi 22 février 2018 – Nong Kiaw – Km 54 entre Nong Kiaw et Muang Khua

Distance parcourue : 58,27 Km - Moyenne : 9,87 Km/h

Dénivelé montant : 1088 m - Pente montante Maxi : 18 %

Dénivelé descendant : 792 m - Pente descendante maxi : 18 %

Altitude départ : 346 m - Altitude arrivée : 642 m - Altitude Maxi : 642 m

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Je me réveille vers 7h30 ce matin et je traine un peu. Je prends le petit déjeuner au restaurant de la guesthouse et comme hier soir pour le diner le service est un peu long. Je prends aussi une barquette de riz gluant que je mets dans mes sacoches en prévision d’une journée où je risque de ne pas trouver de restaurant sur mon chemin.

Je commence le parcours vers 9h30. Il y a des vendeuses de l’autre côté du pont et j’achète un kilogramme d’orange (10 000 Kips), un paquet de biscuits (10 000 Kips) et une mangue (5 000 Kips = 15 000 Kips le kg). J’achète aussi un coupon Metfone car j’ai presque épuisé mes 1,5 Go en deux jours.

La route 1C qui continue jusqu’à Pak Mong est goudronnée. Je la suis jusqu’au kilomètre 20 environ. Ce n’est pas très montagneux mais bien vallonné quand même. Il y a un village à l’intersection de la route non goudronnée qui part en direction de Muang Khua. Je ne vois pas de restaurants avant l’intersection alors je continue un peu sur la route 1C pour voir s’il y en a plus loin. Je vois des commerces qui pourraient être des restaurants et aussi deux guesthouses. Je fais demi-tour à la deuxième guesthouse et je m’arrête au premier commerce qui ressemble à un restaurant. Les enfants qui sortent de l’école et qui viennent acheter une boisson fraiche sont les principaux clients mais c’est bien un restaurant. Je prends une soupe de nouille et je remplis mes bidons au distributeur d’eau fraiche.

Il est midi lorsque je reprends la route. Je n’ai fait que les 20 kilomètres les plus faciles ce matin. Jusqu’au kilomètre 49 environ c’est une route empierrée assez large mais peu roulante et rarement plate. Au kilomètre 49 la route empierrée continue sur la droite et un chemin de terre part sur la gauche. Ma trace indique de suivre le chemin de terre. Il y a un panneau indicateur mais les inscriptions sont en caractères laotiens et chinois uniquement. Il y a un commerce à l’intersection et une femme occupée à tisser. Je lui demande et elle m’indique le chemin de terre en me donnant le nom du village où conduit la route empierrée. Cette route ne figure pas sur les carte que j’ai à ma disposition (Google, OSM, Map Me) et je ne peux pas vérifier si c’est un cul de sac ou si elle rejoint mon itinéraire plus loin. Je vois sur la carte Google qu’il y a une centrale électrique dans la direction où elle part et il est probable qu’elle s’arrête à la centrale.

Je prends donc le chemin de terre qui est étroit et bien cabossé mais ça roule mieux que sur la route empierrée. C’est assez plat jusqu’à une nouvelle intersection qui est environ deux kilomètres plus loin. Il y a encore le choix entre suivre la trace préparée qui emprunte le chemin qui monte à un village et qui est encore plus étroit ou prendre à droite un chemin qui continue sur un terrain plus plat. Je quitte un peu ma trace pour voir si je m’en écarte beaucoup en suivant l’autre chemin. Après environ 500 mètres je m’arrête pour regarder le résultat et vérifier si ce chemin existe sur MapMe. Il existe bien et rejoint ma trace en faisant quand même un bon détour. Le profil de ma trace est très montagneux et je ne connais pas le profil de ce chemin. S’il est plat ce serait plus avantageux de le suivre mais par contre s’il est aussi montagneux et plus long ce serait pénalisant de le faire. Dans le doute je reviens sur mes pas et suis ma trace préparée. A partir de ce point ce ne sera que des montées ou des descentes à forts pourcentages. Je dois souvent pousser le vélo dans les montées et même en poussant c’est à la limite de ce que je peux faire.

Dans une descente avec un beau point de vue sur la petite vallée qui est en bas je vois le chemin que j’aurais pu suivre. Il suit le fond de vallée et il est tout à fait probable que j’aurais pu éviter toute cette partie montagneuse. Je le rejoins après une deuxième traversée de rivière à gué. Après avoir traversé un village je me retrouve encore dans des pentes très fortes à pousser le vélo. A ce moment je ne fais que commencer la première longue montée du parcours qui en compte deux. Je continue jusqu’à la moitié environ de cette première montée où je trouve un endroit convenable pour installer la tente. C’est un petit bout de terrain plat qui a été débroussaillé. Il y a juste la place pour la tente et un petit recoin pour le vélo. A l’arrière la terre a été creusée pour faire un fourneau sur lequel il y a quelques bambous. Je pense que ce fourneau est utilisé pour sécher les herbes à balais qui sont encore vertes. J’ai déjà vu des herbes qui séchaient à côté d’un feu aujourd’hui.

Le ciel est en partie couvert toute la journée et le tonnerre commence à gronder à partir de 14 heures et ce sera ainsi tout le reste de la journée. Les méchants nuages noirs sont plutôt sur les montagnes derrière et j’ai souvent un ciel assez dégagé en face de moi. Il tombe parfois quelques gouttes mais ce n’est pas suffisant pour mouiller la route.

Demain je continue en direction de Muang Khua dont je suis encore à plus de 40 kilomètres. Comme c’est la partie la plus montagneuse qui reste et si cela continue comme aujourd’hui en fin de journée ce sera encore un parcours difficile avec une arrivée tardive à Muang Khua.

J50 - Vendredi 23 février 2018 – Km 54 entre Nong Kiaw - Muang Khua et Muang Khua

Distance parcourue : 43,24 Km - Moyenne : 7,9 Km/h

Dénivelé montant : 1352 m - Pente montante Maxi : 18 %

Dénivelé descendant : 1590 m - Pente descendante maxi : 18 %

Altitude départ : 642 m - Altitude arrivée : 404 m - Altitude Maxi : 1303 m

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La lumière me réveille à 6h30 ce matin. Je reste dans le duvet jusqu’à 7 heures car il faudra de toute façon attendre que le soleil monte un peu pour sécher la tente. Les roulements de tonnerre d’hier après midi ont continué toute la nuit et j’ai eu droit à deux pluies orageuses dans la nuit. La première entre 23h45 et minuit. Je ne connais pas l’heure de la deuxième car avec l’humidité le compteur recommence à devenir illisible et le smartphone était éteint pour économiser la batterie. Comme la première pluie elle n’a pas duré plus d’un quart d’heure.

Lorsque je sors de la tente il y a encore des nuages dans le ciel mais pas devant le soleil. J’ai installé la tente dans sur un petit terrain défriché et il y a de la végétation proche qui fait de l’ombre. Avec des branchages j’évacue du mieux que je peux l’eau qui est sur la toile et je sors les sacoches à l’extérieur. Je peux ainsi secouer un peu la tente et alterner les côtés exposés au soleil.

Je fais un petit déjeuner copieux (2 oranges – 2 soupes chinoises – Un grand café avec des biscuits) car je pense que je vais devoir me contenter de grignoter des biscuits jusqu’à l’arrivée à Muang Khua. Lorsque j’ai tout rangé je plie la tente qui n’est pas tout à fait sèche. Je terminerai le séchage ce soir dans la chambre d’hôtel.

Je commence le parcours vers 9 heures. La pluie n’a pas trop détrempé le chemin et il n’est pas plus raviné qu’hier. A peine 300 mètres plus loin je passe devant un autre coin défriché et plus grand qui aurait également bien convenu pour le camping. Il reste environ trois kilomètres avant le sommet de cette première difficulté. Ce sont encore des pentes très raides sur un chemin en mauvais état. Je pousse le vélo dans les montées. Les descentes sont moins fatigantes mais la vitesse est presque la même à cause des pentes raides et de l’état du chemin.

Au kilomètre 8 environ je suis à 620 mètres d’altitude et au point bas entre les deux montées. La grande montée qui se termine à 1300 mètres d’altitude commence par trois kilomètres  très aides et sur un mauvais chemin. A partir de l’altitude 820 mètres environ le chemin devient meilleur et les pents sont souvent moins raides et franchissables en vélo. Il reste encore des passages difficiles mais ils ont plus rares. La fin de parcours sur les crêtes offre de magnifiques paysages avec de belles couleurs. J’arrive au sommet vers 15 heures. Je suis invité à boire la bière par un groupe d’hommes attablés qui ne m’ont pas attendu pour commencer. Ce sont les conducteurs de motos et de deux tracteurs qui m’ont dépassé dans la montée. Les deux tracteurs sont équipés d’un godet à l’avant et de quatre disques pour le labour à l’arrière. Je n’ai rien vu de labourable aujourd’hui mais il y a un village sur les crêtes un peu à l’écart de la route que je suis. Il y a probablement des terres cultivables autour car je ne pense pas que les tracteurs, qui avaient presque autant de difficultés que moi pour avancer sur le chemin, soient montés jusqu’ici pour le plaisir. Je décline l’invitation car j’ai une longue et probablement difficile descente devant moi et il est préférable de rester lucide.

La descente est acceptable. Le chemin est assez bon sur les assez rares parties plates ou en faible pente et raviné sur les plus fortes pentes. La vitesse moyenne est à peine supérieure à celle de la montée. Je commence à entendre la musique de la ville cinq kilomètres avant d’y arriver.

J’arrive sur une route goudronnée lorsque je rentre en ville. Je suis ma trace qui passe devant plusieurs guesthouses. J’en choisi une qui est bien placée par rapport aux restaurants. La chambre sans salle de bains est à 60 000 Kips. Il y a une grande salle de bain avec eau chaude et deux WC pour quatre chambres. La chambre est très correcte mais la literie semble un peu dure (courant au Laos et cela ne me pose pas de problème). Il y a le wifi et une pièce fermée en face de la réception pour le vélo. Tout ceci me convient et je cherche pas plus.

Après avoir lavé mon linge et pris ma douche je sors pour diner. Je prends une soupe de nouille et j’achète 400 grammes de riz gluant et deux saucisses pour faire un deuxième repas vers 21h30 car comme prévu je n’ai eu que quelques biscuits à grignoter entre le petit déjeuner et le diner.

Demain j’ai prévu un petit parcours d’une quarantaine de kilomètres jusqu’à Muang Mai. Ce sera encore montagneux avec un passage à l’altitude 1000 mètres environ. Ce devrait être mon dernier parcours complet au Laos car si je reste sur mes parcours préparés je rentre au Vietnam dimanche. Je pense qu’il y aura encore une taxe à payer pour le tampon à moins que je dorme une nuit de plus au Laos et que je ne passe la frontière que lundi. Je réfléchirai à tout cela demain soir.  

 

J51 - Samedi 24 février 2018 – Muang Khua – Muang May

Distance parcourue : 41,05 Km - Moyenne : 10,90 Km/h

Dénivelé montant : 921 m - Pente montante Maxi : 9 %

Dénivelé descendant : 897 m - Pente descendante maxi : 9 %

Altitude départ : 404 m - Altitude arrivée : 428 m - Altitude Maxi : 1046 m

https://www.bikemap.net/fr/r/4320175/#/z11/21.121674,102.618195/google_roadmap

Je me réveille vers 8 heures ce matin et je quitte l’hôtel une heure plus tard. Les nuages du matin se sont dissipés et il fait beau. Je fais un tour sur le marché pour renouveler mes provisions de sacoches qui sont épuisées et je mange une soupe dans un restaurant à côté du marché.

Je commence le parcours vers 10h30 et il fait déjà chaud. La route 2E suit la rivière Nam Ou sur les huit premiers kilomètres. Elle prend parfois un peu de hauteur et ce n’est pas plat mais les pentes ne sont pas importantes et c’est une bonne mise en jambes.

La vraie montée commence au kilomètre 8 environ et se termine vers le kilomètre 22. Il y a quelques parties descendantes mais la montée est assez régulière avec des pentes entre 4 et 9% (estimées car l’affichage de mon compteur n’est pas lisible au soleil). Les jambes ne répondent pas très bien aujourd’hui et je fais quelques pauses (photos, boissons, grignotage). La route est excellente avec un bon revêtement roulant et elle est très peu fréquentée.

La descente me semble plus pentue que la montée avec aussi des petites montées assez raides (9%). J’arrive quand même facilement à Muang May. Je passe devant une première Guesthouse qui est un peu avant le centre. Je continue pour voir s’il y en a de mieux placées. J’en vois trois autres et aussi un marché. J’ai besoin d’acheter des fruits et je fais un tour du marché. Les pommes et les oranges sont à 13 000 Kips le kg. Je prends une pomme et je complète le Kg avec des oranges. Je visite ensuite une guesthouse qui est à côté d’une rivière. Il n’y a personne et la porte est coincée avec un cintre de l’intérieur. J’arrive à l’heure de la sieste et ce n’est pas le meilleur moment. Je frappe et je fais du bruit. Un jeune homme sort et me fait un geste en disant « No ». Je comprends que ce n’est pas possible de dormir ici mais je ne saurai pas pourquoi. Je visite ensuite un hôtel bien placé en ville. Il y a quelqu’un à l’accueil. Les chambres sont à 80 000 Kips et j’en visite une au rez de chaussée. La chambre n’est pas mal mais elle est sombre et dégage une forte odeur de moisi. Je demande s’il y a des chambres de libres à l’étage. La réponse est non alors je continue à chercher. Il y a une autre guesthouse sur les hauteurs (montée de 200 mètres à 13%). Je monte pour voir mais c’est un peu loin du centre et des restaurants. La guesthouse n’est pas mal mais il n’y a personne. Il y a deux femmes qui font leurs comptes dans un bâtiment qui ressemble à un bar à bière mais elles ne s’occupent pas de la guesthouse. Je repars sans trop de regrets car c’est un peu trop isolé et c’est aussi difficile d’accès. Je reviens vers la guesthouse qui est à l’entrée de la ville. Les chambres y sont aussi à 80 000 Kips mais elles sont saines. La salle de bain n’est pas très bien agencée mais il y a l’eau chaude. C’est aussi quelques centaines de mètres à l’écart des premiers restaurants de la ville. Il y a le wifi et le vélo est à l’intérieur dans l’entrée de la guesthouse.

Demain le parcours de 65 kilomètres environ me conduira à Bien Dien Phu au Vietnam. Ce sera encore montagneux avec un passage à 1200 mètres d’altitude environ.

 

J52 - Dimanche 25 février 2018 – Muang Mai (Laos) – Bien Dien Phu (Vietnam)

Distance parcourue : 66,05 Km - Moyenne : 12,06 Km/h

Dénivelé montant : 1044 m - Pente montante Maxi : 10 %

Dénivelé descendant : 988 m - Pente descendante maxi : 8 %

Altitude départ : 428 m - Altitude arrivée : 484 m - Altitude Maxi : 1222 m

https://www.bikemap.net/fr/r/4321125/#/z11/21.2775651,102.86934/google_roadmap

Je me réveille vers 7h15 ce matin, je quitte l’hôtel vers 8 heures et je commence le parcours vers 8h40 après avoir pris le petit déjeuner avec une assiette de riz gluant et une part de viande cuite au barbecue ainsi qu’un verre de bière offert par une dame qui était à une table où on avait déjà vidé quelques bouteilles.

Les dix premiers kilomètres sont assez plats dans l’ensemble malgré quelques petites montées à 5 ou 6%. Il y a une guesthouse dans un village au kilomètre 9 environ. La « grande » montée commence au kilomètre 11 environ et les deux ou trois premiers kilomètres sont à 7 ou 8 %. Ensuite ce sont des pentes plus faciles avec des pourcentages entre 1 et 5 % jusqu’au kilomètre 21 environ puis des pentes plus raides entre 8 et 10 % sur les 3 ou 4 kilomètres qui suivent. Le poste frontière laotien est au kilomètre 26,5 environ et à l’altitude 1 100 mètres environ. J’y arrive vers 12h30 et il y a un bus ainsi que quelques camions et motos qui attendent. Les agents de l’immigration doivent être occupés à manger et tout le monde attend patiemment. Un deuxième bus arrive avant que les guichets de l'immigration ne soient ouverts.

Je fais comme les autres et je profite de cette pause imposée pour manger quelques réserves de sacoches qui feront mon repas de midi. Le personnel de l’immigration arrive vers 13h15 et tout le monde se rue vers le guichet. Les passagers des bus sont tous laotiens ou vietnamiens à l’exception de deux occidentaux. Ils connaissent le fonctionnement de ce poste frontière et ils ont formés des groupes avec une personne qui a collecté les passeports et qui les dépose sur le bureau aussitôt que le guichet est ouvert. Ceux qui ont donné leur passeport attendent quand même dans l’étroit passage devant le guichet avec de l’argent à la main. Je mets un petit moment à comprendre pourquoi car je reste un peu à distance. Lorsque je dépose à mon tour mon passeport je comprends pourquoi. Il y a deux agents derrière le guichet. Le premier prend les passeports de la pile qui est la plus proche de lui en la retournant de façon à ce que le passeport posé en premier sorte aussi en premier. Comme ils ont été posés tous en même temps et par des gens qui seront obligés d’attendre les autres cela ne change pas grand-chose dans ce cas. J’ai posé mon passeport sur une pile et il sera donc le dernier à sortir lorsque l’agent l’aura retournée. Le premier agent inscrit les noms et numéros de passeport sur un registre et fait une autre pile sur le bureau du second agent. Le deuxième agent retourne aussi la pile, vérifie les passeports, appelle le gens, encaisse l’argent et tamponne les passeports. Certaines personnes se sont éloignées et elles mettent un peu de temps pour arriver mais la beaucoup attendent serrés comme des sardines devant le guichet. Le paiement se fait rapidement mais je pense que c’est 25 000 Kips. Apparemment tout le monde paie cette somme. Je ne sais pas si c’est le même prix en semaine pour les gens qui n’ont pas besoin de visa. Lorsque mon tour arrive l’agent me demande 10 000 Kips. Il n’y a pas de reçu en contrepartie mais c’est le montant qui était indiqué sur le reçu que j’ai eu en entrant un samedi alors que je n’avais donné qu’un USD (environ 8 000 Kips). J’ai fait des recherches depuis mon entrée au Laos et cette taxe est demandée les samedis et dimanches ainsi que les jours de semaine avant 9 heures ou après 18 heures.

Je quitte l’immigration laotienne environ 1h40 après y être arrivé et je ne m’en sors pas mal. Mon passeport devait être sur une pile qui est assez vite tombée sous les mains du premier agent d'immigration car il y a encore des passagers des bus qui attendent devant le guichet avec leurs sous à la main. Il faut ensuite passer devant un agent qui contrôle la présence du tampon. Je lui demande à quelle distance est le poste vietnamien. Il me fait signe de continuer la boucle et je pense que c’est tout près et que je vais y être avant les bus et tous leurs passagers.

Après quelques centaines de mètres de plat la montée recommence. Dans la montée je demande à des gens où est le poste frontière vietnamien. Ils me disent d’abord deux kilomètres puis quatre kilomètres. Peu importe pour moi que ce soit deux ou quatre car dans les deux cas je ne peux pas arriver avant les bus. Ils me dépassent avant le point haut quatre kilomètres après l’immigration laotienne et à 1 222 mètres d’altitude. Le point haut est la frontière physique entre le Laos et le Vietnam et des travaux en cours laissent supposer qu’un poste frontière commun aux deux pays va être construit ici. Pour l’instant ce n’est pas le cas. Je suis au Vietnam mais  je ne vois toujours pas le poste frontière vietnamien.

 

Fin de la partie Laos. La suite est sur la page "Vietnam Nord (1) et c'est ICI

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Commentaires

  • GABRIEL Etienne
    • 1. GABRIEL Etienne Le 25/02/2018
    Salut Jean-Marie, merci beaucoup pour la carte postale que j'ai reçue la semaine dernière. Je te souhaite bonne continuation dans ton périple. En ce moment les sortie en vélo sont rares à cause de la météo : moins 10° certains jours de la semaine à venir avec une bonne petite bise. C'est pas trop encourageant !
    Amitiés et à bientôt
    Etienne
  • Nicole Et Alain Bourrat
    • 2. Nicole Et Alain Bourrat Le 23/02/2018
    Bonjour Jean-Marie!

    Il fait froid chez nous!Envoie nous un petit peu de chaleur!
    Nous espérons que ton voyage se poursuive bien et te souhaitons une bonne fête pour demain!

    Nous sommes tous réunis ce soir pour une soirée crêpes et penserons bien à toi!

    Nicole et Alain

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