Vietnam Nord (4)
J72 - Samedi 17 mars 2018 – Phia Den (Tanh Cong) – Ba be
Distance parcourue : 72,50 Km - Moyenne : 12,10 Km/h
Dénivelé montant : 1250 m - Pente montante Maxi : 12 % (estimée)
Dénivelé descendant : 2050 m - Pente descendante maxi : 12 % (estimée)
Altitude départ : 964 m - Altitude arrivée : 164 m - Altitude Maxi : 964 m
Le compteur est à nouveau illisible. La distance, la vitesse moyenne et les altitudes sont donc celles fournies par Locus (application GPS). Les dénivelés montants et descendants sont ceux indiqués par Bikemap et les pourcentages de pentes sont estimés.
https://www.bikemap.net/fr/r/4339078/#/z11/22.4755345,105.74375/google_roadmap
Je me réveille vers 7 heures ce matin et je fais un tour sur le balcon pour voir le temps. Il ne fait pas froid malgré les presque 1000 mètres d’altitude mais il y a du brouillard et un crachin mouillant. La route est bien mouillée et il a probablement plu cette nuit. Il y a un marché aujourd’hui dans le village et je suis aux premières loges pour voir les choses de haut depuis le balcon de l’hôtel. Il y a tout juste une vingtaine de maisons dans le village mais le marché semble attirer beaucoup de monde. Il y a des gens de tous âges depuis les enfants jusqu’aux personnes âgées. Le marché est petit mais il y a un peu de tout (légumes, fruits, volailles, porcs, ustensiles de cuisine, etc…).
Après avoir payé la chambre et récupéré passeport et vélo (il était fermé dans une pièce au riez de chaussée) je m’équipe avec les vêtements de pluie et je prends la route vers 8h30. La descente est en faible pente et c’est parfait car cela fait plus de kilomètres de descente et ça roule aussi vite. Je n’ai pas mangé avant de partir et je m’arrête dans un petit restaurant en bas de la descente. Ce n’est apparemment plus l’heure de manger mais le tenancier me fait une soupe avec deux sachets de nouilles chinoises et deux œufs pour 20 000 Dongs. C’est très bien et avec cela je tiendrais sans problème jusqu’à midi.
Il ne pleut plus sur le reste du parcours mais le temps reste couvert toute la journée. La suite du parcours est comme prévue en montées et descentes. Les pentes sont le plus souvent faciles mais il y a quelques parties raides dont je ne peux qu’estimer la pente car mon compteur n’aime pas l’humidité et il affiche un écran blanc aujourd’hui. Je pense que dans la partie entre le bas de la descente et Cho Ra où j’ai mangé à midi les pentes maximum sont à environ 10%. J’ai droit à environ 5 kilomètres de route rendue très boueuse par des camions qui faisaient la navette entre deux chantiers.
Ma trace préparée quittait la DT212 vers le kilomètre 26 pour prendre une petite route qui rejoignait la QL279 en faisant gagner environ 4 kilomètres et en évitant deux montées. Je n’ai pas vu l’intersection et lorsque je me suis rendu compte de mon erreur il était préférable de continuer plutôt que de revenir en arrière sans savoir si la petite route était goudronnée ou en terre et boueuse à cause de la pluie. Je n’ai pas vu la première intersection mais lorsque je passe devant la deuxième la route par laquelle je serais arrivé est une voie étroite mais bétonnée. Je ne sais pas si cela aurait été ainsi sur tout le parcours.
J’arrive à Cho Ra vers midi et au kilomètre 50 environ. Je fais un petit tour de la ville pour voir s’il y a des hôtels. J’en vois 6 mais il y en a probablement plus. J’achète quelques fruits sur un marché et quelques viennoiseries dans une boulangerie. Je déjeune d’une bonne soupe à 25 000 Dongs dans un petit restaurant à la sortie de la ville.
Il reste environ 25 kilomètres à parcourir jusqu’à l’endroit où j’ai prévu de faire escale à Ba Be mais le lac n’est qu’à 17 kilomètres. J’ai prévu de m’arrêter après avoir fait le tour du lac. C’est dans cette dernière partie que les pentes sont les plus raides mais heureusement elles ne sont jamais bien longues. Il faut payer une entrée pour accéder au géo-parc de Ba Be. Le prix est de 46 000 Dongs. Le route qui suit le lac n’est pas très large ni en très bon état mais le site est très joli. Le temps un peu brumeux ne gâche pas les paysages mais il n’est pas idéal pour faire des photos.
Il y a beaucoup d’hébergement à l’endroit où se termine ma trace. Ce sont surtout des homestay en bois. Je visite d’abord un motel en dur. Il propose de grandes chambres avec tout le confort habituel à 250 000 Dongs. C’est un peu cher et comme il y a le choix à proximité je vais voir les homestay. Le premier a des chambres à 100 000 Dongs mais il est complet aujourd’hui. Un autre me propose une chambre à 150 000 Dongs. Les chambres sont des pièces vides avec un matelas au sol dans un bâtiment en bois. Draps, couette et serviette de toilette sont fournis. Il n’y a pas de wifi mais je capte la 4G (comme presque partout au Vietnam). Les toilettes et la douche chaude sont à l’étage en dessous et partagées. C’est un peu la même chose que la nuit dernière et je n’ai pas été pénalisé par les toilettes communes car j’étais le seul client de l’hôtel. Je pense que ce sera la même chose ici mais je discute le prix. On se met d’accord sur 120 000 Dongs. La dame peut me faire le repas du soir servi sur la terrasse en bois devant la chambre pour 50 000 Dongs (riz + viande + légumes + 2 tranches de pastèque). Je n’aurai donc pas à chercher de restaurant ce soir et c’est mieux car ils semblent rares dans le coin. Je suppose que tous les homestay proposent le repas à leurs clients (qu’ils appellent « invités »).
Demain c’est un parcours d’environ 45 kilomètres qui me conduira à Bang Lung. Ce sera encore un peu montagneux avec un passage à un peu plus de 500 mètres d’altitude mais la « grosse montagne » est maintenant derrière moi.
J73 - Dimanche 18 mars 2018 – Ba Be – Bang Lung
Distance parcourue : 37,54 Km - Moyenne : 10,90 Km/h
Dénivelé montant : 693 m - Pente montante Maxi : 11 %
Dénivelé descendant : 500 m - Pente descendante maxi : 10 %
Altitude départ : 164 m - Altitude arrivée : 351 m - Altitude Maxi : 548 m
Le compteur est à nouveau illisible. La distance, la vitesse moyenne et les altitudes sont donc celles fournies par Locus (application GPS). Les dénivelés montants et descendants sont ceux indiqués par Bikemap et les pourcentages de pentes sont estimés.
https://www.bikemap.net/fr/r/4339892/#/z11/22.2767975,105.58953/google_roadmap
Je me réveille à 7 heures ce matin après une bonne nuit dans le homestay. J’ai été réveillé par un orage hier soir et aussi plus tard dans la nuit. Il a beaucoup plu cette nuit mais ce matin c’est nuageux mais sans précipitations. Je quitte le homestay vers 8h15 et je prends la route sans prendre de petit déjeuner. Il me reste quelques bricoles dans les sacoches et trouverai probablement des restaurants en route.
Le parcours commence par une montée pas très longue mais pentue. Ensuite jusqu’au kilomètre 22 c’est vallonné avec plus de montées que de descentes. Je prends donc un peu d’altitude sans faire beaucoup d’efforts. Je traverse plusieurs villages avec des restaurants mais la route y est non goudronnée est très boueuse. C’est souvent ainsi dans les traversées de villages et même parfois de petites villes (pourquoi ?). Je n’ai pas très faim et surtout pas très envie de patauger dans la boue. Je traverse donc ces agglomérations lentement pour éviter les éclaboussures et sans descendre du vélo pour ne pas mettre les pieds dans la boue. Vers le kilomètre 20 je trouve enfin un petit restaurant/réparation de moto dans un environnement propre. Il n’y a que des crêpes de riz. Elles sont servies avec un peu de viande hachée et un bol de bouillon chaud avec des herbes. C’est parfait pour moi car il est déjà tard et je ne suis plus très loin de Bang Lung où je pourrai déjeuner plus copieusement. En plus c’est bon et pas cher (10 000 Dongs).
J’arrive ensuite rapidement sur quelques courtes montées avec des pentes plus prononcées. La brume devient un peu mouillante et je m’arrête pour protéger mon compteur (dont l’affichage n’indique rien depuis hier) et ranger mon maillot à manches longues dans une sacoche. Je protège aussi ma sacoche de guidon avec un sac plastique pour le cas où il se mettrait à pleuvoir. Pour l’instant c’est juste du crachin et il ne fait pas froid. Ces précautions sont finalement inutiles car je retrouve le sec moins d’un kilomètre plus loin.
Le point haut du parcours est environ 9 kilomètres avant Bang Lung et c’est ensuite plus souvent descendant que montant. J’arrive en ville peu après midi et je parcours les principales rues pour repérer les hébergements qui sont proches du centre. Il y en a plusieurs qui sont bien placés. Les rues sont toutes goudronnées mais je retrouve encore de grosses épaisseurs de boue à certains endroits. Je ne sais pas si ce sont des camions qui ont perdu leur chargement ou si c’est la pluie de cette nuit qui a amené cette terre. J’élimine deux hébergements qui ne sont accessibles qu’après avoir roulé et marché dans la boue. J’ai beaucoup roulé dans la boue sur le parcours et dans la ville d’arrivée et le vélo est les sacoches ne sont pas très propres. Il y a un jet disponible dans une station-service et j’en profite pour rendre mon matériel plus présentable. L’hôtel que j’ai repéré et dont l’accès est à peu près propre n’est pas loin et je le visite. Les chambres avec un lit double sont à 150 000 Dongs. Celle que j’ai possède un petit bacon qui donne sur la rue principale et le marché. Elle est au quatrième étage (troisième en France) sans ascenseur. La construction est un peu ancienne et il n’y a pas de fenêtre mais juste des volets. Ce n’est pas grave car il ne fait pas froid et les volets peuvent rester ouverts la journée. Il y a l’eau chaude dans la salle de bain, le wifi et un emplacement abrité pour le vélo. Il y a tout ce qu’il me faut et je m’installe ici pour cette nuit.
Lorsque je sors déjeuner après la douche le crachin mouillant a repris. Je choisis donc le restaurant le plus proche. C’est un buffet et le repas est à 30 000 Dongs. C’est le client qui remplit son assiette. La base est le riz et il y a une dizaine de plats dans lesquelles on peut piocher (divers viandes, tofu, pousses de bambou cuites et fourrées de viande hachée, œufs, légumes). Je fais ensuite un tour sur le marché et j’achète des oranges qui sont vendues à l’arrière d’un camion qui en est rempli. La plupart des clients doivent être des revendeurs car ils en achètent au moins 20 kg. Je me contente de 1,35 kg (27 000 Dongs).
Demain c’est un parcours de 106 kilomètres qui me conduira à Thai Nguyen. Ce n’est pas de la grosse montagne mais pas tout plat non plus. Le parcours est donc un peu long. Il y a des hébergements en route et je j’aviserai de faire le trajet en un ou deux jours en fonction de l’heure à laquelle je serai à mi-parcours.
La météo n’est pas très bonne pour demain et je n’exclus pas de rester une journée de plus à Bang Lung s’il pleut toute la matinée.
J74 - Lundi 19 mars 2018 – Bang Lung – Thai Nguyen
Distance parcourue : 101,4 Km - Moyenne : 14,8 Km/h
Dénivelé montant : 820 m - Pente montante Maxi : 10 %
Dénivelé descendant : 1141 m - Pente descendante maxi : 10 %
Altitude départ : 351 m - Altitude arrivée : 30 m - Altitude Maxi : 409 m
Le compteur est à nouveau illisible. La distance, la vitesse moyenne et les altitudes sont donc celles fournies par Locus (application GPS). Les dénivelés montants et descendants sont ceux indiqués par Bikemap et les pourcentages de pentes sont estimés.
https://www.bikemap.net/fr/r/4341226/#/z10/21.8688798,105.67846/google_roadmap
Je me réveille vers 7 heures ce matin et c’est toujours brumeux. Il ne pleut pas mais la route est mouillée. Je quitte l’hôtel vers 8h30 et la ville vers 9 heures après avoir pris le petit déjeuner.
Le début du parcours est bien vallonné avec quelques pentes raides que j’estime autour de 10%. Jusqu’au sommet de la dernière « grande » montée au kilomètre 32 environ la route n’est pas en bon état et elle est encore très boueuse. Entre les kilomètres 32 et 66 c’est encore une petite route mais le revêtement est bon. Après le kilomètre 66 c’est la QL3 où je retrouve de la circulation avec des gros véhicules, un concert de klaxon et un essaim de motos dans les agglomérations. C’était beaucoup plus calme dans la montagne et j’ai l’impression d’avoir changé de pays.
Je déjeune à Cho Chu au kilomètre 48 environ. C’est une assez grosse ville et il y a beaucoup d’hébergements mais je termine de déjeuner vers 13h30. C’est un peu tôt pour s’arrêter car j’ai fait la partie la plus difficile du parcours. De plus la brume a cédé la place au soleil et il n’y a plus beaucoup de risque de pluie. Puisque la route est sèche maintenant je peux envisager de laver un peu mon vélo. Pour cela je demande à une dame si je peux utiliser le tuyau d’arrosage qui est devant chez elle. Il n’y a pas de problème et son jeune garçon m’aide en colmatant les trous du tuyau avec ses mains et ses pieds (il y a beaucoup de trous). Je lui donne 5000 Dongs pour son assistance qui aura surtout évitée que je ne me mouille avec les petits jets issus des trous. Il est tout fier avec son billet qu’il va probablement très rapidement échanger contre quelques sucreries au commerce le plus proche.
Comme prévu le reste du parcours est plutôt facile et la partie sur la QL3 (après le kilomètre 66) est presque plate. Le revêtement est bon mais je commence à sentir l’arrière du vélo qui se dandine un peu alors que j’entre dans la ville de Thai Nguyen. Je m’arrête pour voir ce qui ne va pas et je vois deux hernies presque face à face sur les flancs du pneu arrière. Comme les jours précédents il y eu beaucoup de trous et de pierres aujourd’hui mais sur les 50 derniers kilomètres le revêtement était bon. Je ne comprends pas trop ce qui a pu se passer. Peu importe je peux continuer à rouler et je déciderai de ce qu’il convient de faire lorsque j’aurai trouvé un hébergement.
Thai Nguyen est une grande ville et il y a beaucoup de circulation. Je décide donc de quitter la trace préparée qui fait un détour par le centre-ville et de chercher un hôtel sur le début de la trace de demain. Je fais ainsi moins de ville et comme il y a régulièrement des hôtels depuis que je suis sur la route QL3 je ne m’inquiète pas pour l’hébergement. Le moment venu je trouve facilement un hébergement au kilomètre 5 environ sur la trace de demain. La chambre est à 180 000 Dongs la nuit. Des prix sont d’affichés pour une heure et deux heures. L’établissement n’est donc pas uniquement un endroit pour dormir. La chambre sans fenêtre (pas gênant il est déjà 17 heures) est assez grande et bien équipée avec ventilateur, climatiseur, eau chaude, wifi, stationnement pour le vélo devant la réception. Il y a des restaurants à proximité.
En revenant à l’hôtel après être sorti dîner je regarde de plus près le problème du pneu arrière. J’ai des morceaux de chambre à air ainsi qu’un petit bout de pneu dans mon kit de dépannage. Je décide donc de commencer par un bricolage rapide. Je démonte le pneu uniquement sur la partie abimée et sans enlever la roue. Je mets un morceau de chambre à air entre la jante/pneu et la chambre à air du coté où le pneu semble le moins abimé. De l’autre côté j’ajoute en plus le bout de pneu. Après regonflage les hernies sont à peine visibles. Je verrai demain comment cela réagira avec le vélo chargé. Si ça n’est pas satisfaisant je monterai le pneu souple que j’ai en réserve et je jetterai le pneu abimé (il est d’ailleurs bien usé).
Demain c’est un parcours d’encore une bonne centaine de kilomètres qui me conduira à Xuan Mai (un peu au sud-ouest de Hanoi). Le terrain est presque plat et la distance devrait être faisable sans problème s’il n’y a pas trop de ville ni de feux de circulation. Le parcours passe à l’aéroport de Hanoi et j’en profiterai pour chercher un éventuel marchant de vélo qui pourrait me vendre un carton pour l’emballage du vélo au retour. Je suis déjà passé ici en 2015 et je n’ai pas vu de magasin de cycles mais la situation a peut-être changé. Si je pouvais me procurer un carton à côté de l’aéroport ce serait plus simple que de l’acheter à Hanoi. Cela m’éviterait de prendre un taxi ou de transporter le carton sur plus de 20 kilomètres. Cette recherche risque de me faire perdre un peu de temps mais je peux éventuellement m’arrêter avant l’endroit prévu car le parcours du jour suivant fait moins de 60 kilomètres et j’ai plus d’une semaine d’avance sur mon programme.
J75 - Mardi 20 mars 2018 – Thai Nguyen – Cau Dien (Hanoi)
Distance parcourue : 94 Km - Moyenne : 13,90 Km/h
Dénivelé montant : 30 m - Pente montante Maxi : 3 %
Dénivelé descendant : 47 m - Pente descendante maxi : 3 %
Altitude départ : 30 m - Altitude arrivée : 13 m - Altitude Maxi : 39 m
Le compteur est à nouveau illisible. La distance, la vitesse moyenne et les altitudes sont donc celles fournies par Locus (application GPS). Les dénivelés montants et descendants sont ceux indiqués par Bikemap et les pourcentages de pentes sont estimés.
https://www.bikemap.net/fr/r/4342305/#/z10/21.3127945,105.818385/google_roadmap
Je me suis couché un peu tard hier et j’ai mis le réveil pour 8 heures ce matin. Je quitte l’hôtel vers 8h40 et je commence le parcours vers 9h30 après avoir fait quelques achats sur un marché et pris le petit déjeuner dans un restaurant.
Le soleil brille ce matin mais la température n’est pas trop élevée (autour de 25 degrés je pense). Le bricolage d’hier soir pour renforcer le pneu arrière semble efficace et je n’ai plus cette impression de roue arrière voilée. Les premiers kilomètres du parcours sont en ville. Il y a de la circulation mais pas trop d’arrêt à cause des feux ou des bouchons et j’arrive rapidement dans la campagne pour une bonne quinzaine de kilomètres. Ensuite le parcours est le plus souvent en zone urbaine sauf pour encore une vingtaine de kilomètres autour de l’aéroport (environ une dizaine de kilomètres avant et autant après). Je dois réparer ma première crevaison quelques kilomètres avant d’arriver à l’aéroport. C’est la roue arrière et je crois d’abord que ce sont les « emplâtres » que j’ai mis hier pour renforcer le pneu qui en sont la cause. Ce n’est pas le cas le trou est à côté de la valve et très loin des portions de pneus renforcés. Il n’y a pas d’épine dans le pneu ni de défaut sur la jante. La réparation est rapide. Je me suis arrêté à côté d’un petit restaurant parce qu’il y avait de la place pour réparer en sécurité hors de la route. Il y a aussi un robinet pour se laver les mains et il n’est bien utile après cette intervention sur un vélo très sale.
Je continue jusqu’à Noi Bai (aéroport d’Hanoi) où je me mets à la recherche de vendeurs de motos ou de vélos qui pourraient avoir aussi des cartons. Je visite deux vendeurs de motos neuves. L’un a quelques cartons mais ils sont beaucoup trop petits. L’autre me dit qu’il n’en a pas. Je trouve aussi un vendeur de vélos vietnamiens et de vélos électriques. Il n’a pas de cartons non plus. Il a pourtant quelques vélos neufs suspendus dans sa boutique. Ils ont encore une protection en plastique et je suppose qu’il les reçoit ainsi. Il n’y a qu’un magasin d’électroménager qui a quelques cartons de réfrigérateurs qui pourraient convenir après quelques adaptations. Ils sont vendus 50 000 Dongs (moins de 2 Euros = pas cher) mais il n’est pas certain qu’ils aient encore ces cartons dans deux semaines. Je vais ensuite à l’aéroport pour vérifier si on peut toujours y accéder en vélo ou à pieds. C’est le cas, rien n’a changé depuis 2015. Je laisse mon vélo à l’extérieur et je monte au niveau départ (deuxième étage). Il y a des machines pour mettre un film plastique sur les bagages. Les personnes qui s’en occupent me disent qu’ils peuvent protéger des vélos. Ils ont aussi des cartons mais ils vraiment trop petits. Il en faudrait quatre pour avoir un semblant de protection sous le film plastique. Ils vendent les cartons 40 000 Dongs et la protection plastique 60 000 Dongs (probablement plus chère pour un vélo). Le prix total dépasserait les 200 000 Dongs et cela ne semble pas être une bonne solution. J’avais acheté le carton de vélo 200 000 Dongs à Hanoi en 2015. Maintenant que j’ai tous les éléments pour décider je pense que la meilleure solution est d’acheter un carton de vélo à Hanoi et de le rouler de façon à ce qu’il soit transportable sur le vélo jusqu’à l’aéroport. Si le transport du carton en vélo n’est pas possible il y a des bus qui font le trajet mais il n’est pas certain qu’ils prennent les vélos. En dernier recours ce sera le taxi mais le prix risque d’être élevé à cause du vélo qui nécessite une grosse voiture. Je verrai cela lorsque je serai à Hanoi quelques jours avant le retour.
J’ai passé plus de deux heures entre la recherche de possibles vendeurs de cartons et la visite de l’aéroport et je ne pense pas pouvoir arriver à la destination prévue avant la nuit. Ce n’est pas grave car le parcours est souvent en ville et il devrait y avoir des hébergements. Je continue donc sur ma trace qui suit un grand axe sur une douzaine de kilomètres. Il y a une large voie pour les deux roues et tout se passe bien. La route arrive sur un grand pont qui traverse le fleuve rouge. Il y a un petit problème ici car le pont est moins large que la route qui y accède et il est interdit aux deux roues. Il y a une déviation sur la droite qui n’offre que la possibilité de faire demi-tour en passant sous le pont. Je zoome au maximum sur ma carte mais je ne vois pas d’autre solution que de faire un détour sur la gauche pour prendre un autre pont qui traverse le fleuve rouge. Cela ajoute environ 12 kilomètres au parcours et la route qui revient sur mon itinéraire après la traversée du fleuve n’est pas très bonne.
Je reviens sur mon itinéraire à la sortie du pont que je n’ai pas pu emprunter en vélo et je m’aperçois qu’il y a deux ponts superposés. Le pont le plus haut est réservé aux quatre roues et le pont inférieur aux deux roues. Je n’ai pas vu de pont inférieur de l’autre côté. Le soir devant mon PC j’essaie de tirer cela au clair. Ce n’est pas évident à voir sur les cartes Google car forcément on ne voit de dessus que le pont supérieur. Cependant les voies d’accès laissent supposer que le pont inférieur est moins long que le supérieur qui commence plus d’un kilomètre avant le fleuve. Après le demi-tour sous le pont supérieur il aurait fallu que je suive une petite route parallèle au pont sur environ un kilomètre pour arriver sur la partie réservée aux deux roues. Maintenant je le saurai si un jour je dois repasser par ici.
Pour la suite ma trace préparée suit des petites routes que j’imaginais tranquilles. Ce n’est pas le cas du tout. Les routes sont étroites et il y a une circulation de deux roues (motos et vélos) très dense. S’il n’y avait que les deux roues ce serait fluide mais il y a quelques malheureuses voitures qui s’aventurent sur ces routes étroites. Elles gênent le passage des deux roues et provoquent des ralentissements. Lorsque deux voitures doivent se croiser c’est la catastrophe. Il faut que les deux véhicules se serrent au maximum contre les bâtiments qui bordent la route mais cela met beaucoup de temps car les motos ne leurs cèdent pas la place et se faufilent entre elles et à droite. Bien entendu la circulation des deux roues qui était sur trois files dans le deux sens est réduite de beaucoup et la vitesse aussi. Cela provoque des bouchons de deux roues. Sur les sept derniers kilomètres je suis donc plus souvent arrêté qu’en mouvement et lorsque je bouge c’est à la vitesse des vélos vietnamiens que j’ai du mal à doubler à cause des motos.
Vers 17h15 je commence à regarder les hébergements. Je m’arrête à un endroit où il y a plusieurs Nha Nghi côte à côte. Deux affichent leurs prix sur un panneau devant l’établissement. Le prix affiché est le même pour les deux à 130 000 Dongs la nuit. Je demande au premier et il m’annonce un prix de 300 000 Dongs. Je lui fais remarquer que ce n’est pas le prix indiqué sur le panneau. C’est sans effet et il reste sur son prix. Le deuxième est plus sympathique mais il me dit que c’est un motel (Nha Nghi) et que la loi ne lui permet pas d’héberger des touristes. On m’a déjà dit cela une fois et c’est sans doute vrai pour certains établissements. Il y en a un autre 20 mètres plus loin qui ne fait pas de problème. La chambre est à 150 000 + 20 000 = 170 000 Dongs. Je ne sais pas pourquoi il y a deux éléments dans le prix mais 170 000 Dongs est un prix correct et je prends la chambre. Il y a tout ce qu’il me faut (eau chaude, ventilateur, climatiseur, wifi et vélo dans la réception). Il y a des restaurants et même une supérette pas loin. Le soir je fais mes courses dans la supérette où il y a aussi un sympathique petit restaurant où je dine.
Demain je continue donc mon itinéraire non terminé d’aujourd’hui et je le prolonge par celui prévu. Le parcours complet jusqu’à Hoi Xa devrait faire environ 80 kilomètres sans difficultés autres que la circulation sur le début du parcours dans Hanoi où je suis actuellement.
J76 - Mercredi 21 mars 2018 – Cau Dien (Hanoi) – Huong Son (Hoi Xa)
Distance parcourue : 96,56 Km - Moyenne : 15,19 Km/h
Dénivelé montant : 152 m - Pente montante Maxi : 3 % (6% sur une distance de 30 mètres environ)
Dénivelé descendant : 162 m - Pente descendante maxi : 3 % (5% sur une distance de 30 mètres environ)
Altitude départ : 13 m - Altitude arrivée : 3 m - Altitude Maxi : 49 m
https://www.bikemap.net/fr/r/4343091/#/z10/20.8046384,105.682635/google_roadmap
Le bruit des autres clients de l’hôtel me réveillent vers 7h20 ce matin. J’avais prévu de me lever un peu plus tard mais je n’ai plus sommeil. Je quitte l’hôtel vers 8h20 après avoir mangé quelques oranges et bu un grand gobelet de thé accompagné de quelques biscuits.
Il y a encore de la circulation en ville ce matin mais c’est beaucoup plus fluide qu’hier soir et après seulement deux ou trois kilomètres je suis de nouveau dans la campagne sur des petites routes tranquilles. C’est presque plat et il fait beau avec une température agréable pour faire du vélo. J’avance assez vite et je fais la pause petit déjeuner au kilomètre 19 environ. Après une pause fruits vers midi je déjeune vers 13 heures au kilomètre 62 environ et juste après avoir quitté la route QL21A. Il reste alors une vingtaine de kilomètres à faire pour rejoindre ma destination. La route est excellente, large et presque déserte sur cette fin de parcours.
J’arrive à ma destination (Huong Son ou Leng Yen ou Hoi Xa) avant 15 heures. Je fais un tour de la petite ville pour repérer les hébergements. Il y en a beaucoup et même s’il est possible que certains refusent les touristes étrangers je devrais pouvoir trouver un endroit pour dormir cette nuit. Je ne me soucie plus des hébergements et je pars en direction de la rivière Yen. Il y a tellement de bateaux qui attendent qu’on ne voit presque pas l’eau. Une femme m’aborde pour me proposer la balade en bateau jusqu’au site de la pagode des parfums. Je n’ai pas l’intention de faire la visite aujourd’hui car j’ai fait quelques recherches et il y a au moins une heure de bateau puis deux heures de montée à pieds jusqu’à la pagode (on peut aussi prendre une télécabine) et presque autant pour le retour. Il faut donc prévoir la journée pour cette visite. Je lui fais donc comprendre que je ne suis pas intéressé. J’ai réagi sans trop réfléchir car j’aurai pu lui demander le prix pour avoir une idée si je veux faire la visite plus tard. Cette visite est le plus souvent organisée par des agences depuis Hanoi pour des groupes et il est très probable que seul cela coûte beaucoup plus cher.
Pour l’instant j’ai vu qu’il y avait la possibilité de visiter quelques petites pagodes accessibles par la route. Je prends donc la route qui y conduit. Je rate le petit chemin qui part sur la droite et je ne m’en aperçois que trois kilomètres plus loin. Je reviens en arrière en regardant plus souvent mon GPS. Il y a bien un petit chemin à l’endroit indiqué par Google. Il conduit à un groupe de petites pagodes qui sont aussi accessibles par une petite rivière. Le site n’est pas très important mais il doit recevoir beaucoup de visiteurs car il y a de nombreux commerces à l’embarcadère. Les pagodes sont proches de la rivière mais il y a escalier en pierre, parfois glissantes, qui grimpe dans la montagne. Je le suis une dizaine de minutes jusqu’au point haut. Il n’y a rien de bien extraordinaire à voir si ce n’est un point de vue sur la rivière. Le sentier continue vers une vallée mais il est un peu tard pour que je m’y engage. J’ai le GPS dans ma poche mais j’ai mis l’enregistrement en pause. Je ne peux donc pas voir sur la carte la direction que j’ai suivie à pieds. J’ai l’impression que le sentier se dirigeait vers le site de la pagode des parfums mais je doute qu’il continue jusque-là car tous ceux qui en parlent disent qu’il n’est accessible que par bateau. Je reviens donc vers mon vélo et je prends la direction de la ville.
Je suis abordé par deux femmes qui sont assises devant le premier hôtel devant lequel je passe. Elles me proposent une chambre à 300 000 Dongs. Je leur dit que je pense trouver moins cher en ville et que je ne veux pas payer plus de 200 000 Dongs. Le prix descends tout de suite à 200 000 Dongs. L’hôtel fait aussi restaurant et comme il est un peu loin du centre je demande le prix d’un repas. Elles me proposent un dîner à 100 000 Dongs. Nouvelle négociation : je dis que je ne veux pas payer plus de 40 000 Dongs pour le diner et nous tombons d’accord sur ce prix. Je suppose que le repas à 40 000 Dongs ne sera pas le même que si j’avais payé 100 000 Dongs mais je n’ai pas besoin d’une grande assiette de viande + des légumes + du riz etc..Une soupe avec de la viande me suffisent amplement.
Lorsque je descends pour diner la femme avec qui j’ai négocié les prix me propose du riz avec un bouillon d’herbes et une omelette. C’est suffisant pour moi mais un peu cher à 40 000 Dongs. Elle doit penser la même chose que moi car elle me rajoute une petite assiette de viandes de bœuf cuisinée avec des poivrons et de l’oignon et deux tranches de viande de poulet. Elle a prélevé ce « supplément » du repas qu’elle partage avec sa famille et le personnel du restaurant.
Pour demain je ne sais pas si je reste ici pour visiter la pagode des parfums ou si je continue sur Ninh Binh comme prévu (environ 75 kilomètres un peu vallonnés). Pour visiter la pagode des parfums demain il aurait fallu que je me renseigne cet après-midi sur les possibilités de partage de bateau. Je ne l’ai pas fait et je risque de perdre du temps demain avec cela et peut-être de ne pas trouver de solution intéressante. Pour l’instant je pense donc plutôt aller à Ninh Binh et repasser ici lorsque je remonterai sur Hanoi en essayant d’arriver tôt dans l’après-midi pour organiser ma visite du lendemain. Si je ne trouve pas de solution lors de ce deuxième passage je ne visiterai pas la pagode des parfums et soit je resterai une journée pour faire la même visite qu’aujourd’hui en continuant plus loin à pieds soit je repartirai le lendemain et ce ne sera qu’une étape d’une nuit sur la route de Hanoi.
J77 - Jeudi 22 mars 2018 – Huong Son (Hoi Xa) – visite de la pagode des parfums
Je suis encore réveillé avant 7 heures ce matin par les autres clients de l’hôtel. Je bois un thé accompagné de biscuits dans la chambre et je descends à la réception. Comme hier les employés sont très agréables et souriants et j’en profite pour leur demander s’il existe un moyen pour accéder à la pagode principal sans utiliser les bateaux. Tout le monde me dit que ce n’est pas possible. Il y a quelques pagodes (dont celles que j’ai vues hier) qui sont accessibles à pieds mais le site principal ne l’est pas.
Je repars dans la direction des pagodes que j’ai visitées hier car j’ai vu sur Google qu’il y a un chemin qui part dans une autre direction. Il semble mener nulle part mais ce n’est pas loin et j’y serai vite. Il y a encore une pagode au bout du chemin et un quai où arrivent les barques qui transportent les fidèles qui veulent déposer des offrandes dans la pagode. Les fidèles ne se bousculent ici à ces heures et les commerçants qui les attendent sont un peu désœuvrés. C’est une bonne chose pour moi car ils passent le temps à boire du thé et m’invitent à m’installer à leur table pour discuter et partager le thé. C’est agréable et on se comprend assez bien grâce au traducteur vocal Google.
J’achète des taros cuits (sorte de pomme de terre) à des vendeuses et cela me vaut encore de partager une boisson avec des hommes qui sont installés à côté. J’ai bu tout le thé que l’on m’a gentiment servi jusqu’à maintenant mais cette fois-ci c’est de l’alcool fort (Vodka je pense) et le verre est trop plein pour moi. Je me contente d’une gorgée et ils n’insistent pas.
De retour à la « ville » je me renseigne pour les bateaux. Comme souvent sur les sites touristiques il y a des petits filous qui font les intermédiaires en multipliant le plus possible les prix. On me fait des offres entre 300 000 et 1 000 000 Dongs pour le trajet aller et retour et l’attente du piroguier. L’avantage du vélo est que cela attire des curieux. Dans le lot il y en a un qui ne doit pas être dans le business des bâteaux. Il me dit qu’il y a un guichet une centaine de mètres plus loin. Ils vendent des billets pour les bateaux ainsi que les billets d’entrée au site de la pagode. Ils peuvent aussi aider à remplir un bateau avec des gens qui ne se connaissent pas mais qui veulent bien partager le prix. Tout ceci me semble intéressant et je pars dans la direction que l’on m’indique. Il y a bien un guichet et des personnes qui donnent des renseignements et vendent les billets. Le prix d’un bateau est de 300 000 Dongs pour le trajet complet et l’attente du piroguier. Je peux prendre un bateau pour moi seul ou attendre que d’autres personnes se présentent. Pour une barque de 6 personnes la place est à 50 000 Dongs par personne. S’il y a moins de 6 personnes il faut diviser 300 000 par le nombre de personnes. Le billet d’entrée au site est à 80 000 Dongs par personne.
Les explications sont à peine terminées qu’arrivent deux couples de Taïwanais qui veulent eux aussi partager un bateau. Je suis habillé en cycliste et chaussé de sandales pas vraiment adaptées à la marche. Il y a une pièce fermée à côté du guichet et je demande si je peux l’utiliser pour me changer. Pas de problème je peux même laisser mon vélo avec les sacoches moyennant 20 000 Dongs pour la surveillance. Je me change donc rapidement et je rejoins mes compagnons de bateau qui attendent pour embarquer.
Il y a beaucoup de monde sur la rivière et l’ambiance est joyeuse. La première pagode est sur la rive opposée et nous y faisons un petit arrêt. Ensuite nous prenons la direction du site principal. Notre piroguière est un peu âgée et nous ne sommes pas les plus rapides. La vitesse est sans intérêt ici et le cadre est agréable alors ce n’est pas plus mal que ça dur un peu.
Lorsque nous y arrivons il y a déjà beaucoup de monde et le bateau stationne assez loin du site. Il y a des commerçants tout au long du quai. Les taiwanais veulent aller au site avec les cabines et moi je préfère monter les escaliers. Nous convenons donc d’une heure et d’un lieu de rendez-vous et nous nous séparons.
Après deux petites rampes on accède aux premières pagodes. Il y a encore des commerçants partout et les affaires semblent marcher car les fidèles achètent pour faire leurs offrandes aux temples.
Ensuite il y a le choix entre les cabines et les escaliers. Pour moi ce sont les escaliers. Ils ne sont pas vraiment difficiles. Certaines marches sont un peu hautes mais il y a aussi des parties plates et d’autres où l’on redescend. Par contre il y a beaucoup de monde et des petits « ralentissements ». Il y a encore des commerçants des deux côtés tout au long du parcours. C’est un peu dommage car leurs installations ferment totalement la vue. Les seuls endroits où il est possible d’admirer le paysage sont le point haut avant de descendre dans la grotte et la plateforme du téléphérique.
Il y a des petites pagodes dispersées à droite et à gauche des escaliers mais l’endroit le plus important est la grotte. Lorsque j’entre dans la grotte je croise les taiwanais qui en ressortent. Ils sont allés un peu plus vite que moi mais j’ai visité presque toutes les pagodes en montant et eux sont passés directement de la pagode du bas aux grottes avec les cabines. Il y a beaucoup de monde ici et aussi beaucoup de bruit avec les prières débitées par des hauts parleurs et les gens qui sont plutôt bruyants un fois leurs prières terminées.
Nous nous étions donnés rendez-vous à 16 heures et je suis au lieu convenu à 15h10. Ils m’y attendent depuis peu. Comme nous n’avons plus rien à voir ici nous prenons la direction de la barque qui nous ramène à notre point de départ.
Je ne regrette pas cette visite mais le site serait surement plus intéressant s’il y avait moins de commerçants. Le cadre est joli mais on ne peut pas le voir. On a plus l’impression de circuler dans une rue commerçante que dans la nature. La partie en barque sur la rivière est agréable mais c’est nettement moins bien que Trang An (ce n’est que mon avis). Les pagodes et la grotte sont jolies.
Je récupère mon vélo et je reprends la direction de la ville. Je ne m’arrête pas à l’hôtel où j’ai dormi cette nuit. Cela me permettra de comparer les prix. Il y a beaucoup d’hébergement et j’en choisi un au hasard. Comme hier le prix commence à 300 000 mais les 200 000 Dongs que je propose sont tout de suite acceptés. La chambre est moins grande que celle d’hier mais elle n’est pas petite. Il y a tout ce qu’il me faut et je ne cherche pas plus.
Pour demain j’ai deux choix. Le premier est de continuer vers Ninh Binh comme prévu dans mon programme initial. L’autre choix est de suivre les traces que j’ai préparées ce soir et qui mènent à Mai Chau. C’est de nouveau un peu montagneux mais la vallée de Mai Chau fait aussi partie des choses à voir dans le coin. Cette « rallonge » ajoute 5 jours à mon parcours. C’est bien pour occuper une bonne partie des jours qu’il me reste et pour l’instant c’est cette deuxième solution que je privilégie.
Commentaires
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- 1. Murielle Le 22/03/2018
Coucou Jean-marie
Comme quasi tous les soirs un petit tour sur tes traces ...et celles de mon fils .
Gary n'est pas très loin de toi .... mardi il était pour une première journée à Ninh Binh je l'ai eu en visio avec les paysages de la Baie d'Halong terrestre en toile de fond . magnifique ! Bonne continuation .-
- cyclotourisme_tranquilleLe 25/03/2018
Bonjour Murielle, C'est la deuxième fois que je suis proche de l'endroit où se trouve Gary. Dans mon programme initial je devais être à Ninh Binh le jeudi 22 mars mais je suis finalement resté une journée de plus à Hoi Xa pour visiter la pagode des parfums. J'ai ainsi eu le temps de faire un petit programme pour occuper la semaine qu'il me reste. Sauf changement je serai à Ninh Binh le mardi 27 mars. J'ai déjà fait les circuits en barque à Trang An et Tam Coc. C'est très beau mais je ne sais pas si je les referai. Pour l'instant je pense plutôt faire deux jours de visite autour de Tam Coc (pagode de jade (Bich Dong), jardin des oiseaux (Thung Nham), colline du dragon (vue sur Tam Coc, ancienne cité royale Hoa Lu, etc..). Je suppose que Gary et Lucie sont déjà ailleurs. Bon voyage à eux
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- 2. Jacques Le 21/03/2018
Merci Jean-Marie pour tous tes conseils sur le Vietnam et Cambodge. Retour demain après 3300 kms à vélo.
Bonne fin de parcours et chapeau pour ton périple Vietnam-Laos.
Amitiés
Jacqurs
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